• Le vrai crime de Mikhaïl Khodorkovsky

     

    Christopher Bollyn, 21 janvier 2011


          Il y a sur VoltaireNet.org un excellent article de F. William Engdahl, intitulé « Le vrai crime de M. Khodorkovski, » que je recommande. Engdahl explique dans ce court article comment Khodorkovski a manœuvré avec George HW Bush, Jacob Rothschild, Henry Kissinger et George Soros pour s’emparer des actifs pétroliers vitaux de la Russie afin de « démanteler et détruire ce qui restait de fonctionnel dans l’État russe. » Ce complot n’est manifestement pas né à Washington, ni effectué au profit du peuple zunien. Les seuls bénéficiaires de cette cabale criminelle étaient le petit groupe d'hommes qui l’ont fomentée.


          Le lecteur avisé aura remarqué que c'est le même groupe d’individus qui, selon moi, est à la tête de la mystification mondiale du 11/9 et du camouflage de ce qui s’est passé. Je suis cité dans ce qui est appelé l'Encyclopedia of American Loons car mes recherches et conclusions indiquent que ces gens sont les vrais responsables du 11/9. L'Encyclopédie explique ma thèse ainsi : « Le 11/9 fut l’œuvre d'une conspiration sioniste (organisée en particulier par la famille Rothschild) – la conspiration sioniste qui contrôle le gouvernement et les médias zuniens. » (Voir « Slaying the Debt Spider »)


          Comme l’explique Engdahl dans son article, M. Khodorkovski et Jacob Rothschild avait une entente contractuelle, selon laquelle, dans l’éventualité de son arrestation et incarcération, 40% de sa part d’actions de Ioukos appartiendraient à Lord Rothschild. C'est une assez bonne indication de l’origine du financement de l’intrigue de Khodorkovsky visant à s’emparer des actifs pétroliers vitaux de la Russie. Khodorkovski était un agent en première ligne de la guerre de pillage de la Russie financée par Rothschild. Engdahl explique que Khodorkovski travaillait en étroite collaboration avec Henry Kissinger, George HW Bush et George Soros, ce qui soulève la question de savoir qui était le gros bonnet. Il est assez évident que ces hommes ne sont que des officiers supérieurs de l'armée de Rothschild, tout comme les Clinton et Obama.


          Comme Eustace Mullins l’a écrit dans Les secrets de la Réserve fédérale :

          « Le fait est que, pour des raisons toutes pratiques, en 1910 la Zunie était gouvernée depuis l'Angleterre, et il en est toujours ainsi de nos jours. Les dix plus grandes sociétés de portefeuille bancaire de Zunie sont entièrement aux mains de certains établissements bancaires ayant tous des succursales à Londres. Il s’agit de JP Morgan Company, Brown Brothers Harriman (George HW Bush est le fils de Prescott Bush, un partenaire fondateur de Brown Brothers Harriman), Warburg, Kuhn Loeb et J. Henry Schroder. Tous entretiennent des relations étroites avec l’établissement Rothschild, principalement grâce à son contrôle des marchés monétaires internationaux par le biais de sa manipulation du prix de l'or. Le prix mondial de l'or est établi chaque jour dans le bureau londonien de NM Rothschild and Company.

          Bien que ces firmes soient en apparence des entreprises zuniennes se bornant à entretenir des succursales à Londres, le fait est que ces établissements bancaires prennent en réalité leurs instructions à Londres. Leur biographie est fascinante et inconnue du public. Elles ont pris naissance à la fois dans le trafic international de l’or, des esclaves, des diamants et d’autres produits de contrebande. Il n'y a aucune considération morale dans les décisions d’affaires prises par ces compagnies. Elles sont uniquement intéressées par l'argent et le pouvoir. »



    La mystification mondiale du 11/9


          En étudiant la dissimulation de ce qui s’est passé le 11/9, nous trouvons George HW Bush, ancien président et directeur de la CIA, et son fils, le président, idéalement placé pour entraver toute enquête de qualité et raconter au public un tas de mensonges afin d’engager une guerre de conquête en Afghanistan. Henry Kissinger fut le premier choix du président Bush pour la présidence de la Commission sur le 11/9. Le défunt Richard Holbrooke, un partenaire de Kissinger, a servi jusqu'à sa mort l'an dernier d'envoyé spécial d’Obama sur les théâtres de guerre d’Afghanistan et du Pakistan. Évidemment engagée dans la supercherie du 11/9, exploitant le tissu de mensonges qu'elle répand dans le public grâce aux médias contrôlés, la CIA mène ses propres guerres secrètes dans la région. Souvenez-vous, la CIA organisait le matin même du 11/9 un exercice d'avion percutant un building qui a curieusement occasionné le renvoi chez eux des employés du National Reconnaissance Office (NRO) de Chantilly, en Virginie, après que le premier avion a heurté le World Trade Center. La CIA ne servait évidemment pas les intérêts du peuple zunien ou de la république, mais travaillait tout bonnement au nom des gens derrière ce complot diabolique.



    Traduction intégrale de l'article de Engdahl :


    Le vrai crime de M. Khodorkovsky



    Lors d’une harangue publique pas banale, prétendant que ça ressemble à « un usage abusif de la justice à des fins inappropriées, » l'administration Obama a fustigé le tribunal de Moscou qui a décrété coupables de détournement de fonds le magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski et son ancien partenaire.


          Dans le procès contre l'ancien oligarque du pétrole russe, Mikhaïl Khodorkovski, le verdict définitif a suscité dans l'administration Obama et des gouvernements du monde entier des remontrances considérables qualifiant la justice russe de tyrannique, et pire encore. Pourtant, soigneusement oubliée dans l’affaire Khodovkorsky, voici la véritable raison pour laquelle Poutine a fait arrêter et emprisonner l'ancien patron du plus grand groupe pétrolier privé de Russie, le géant Ioukos.


    Voltaire Net, F. William Engdahl, 5 janvier 2011


          Le vrai crime de Mikhaïl Khodorkovski n'est pas l’appropriation des biens russes pour une somme dérisoire à l'époque du gang de Boris Eltsine. Son véritable crime, c'est qu'il fut un élément clef d'une opération du Renseignement occidental visant à démanteler et détruire ce qui restait de fonctionnel dans l’État russe. Au vu des faits, ce que lui a infligé la justice est clément par rapport au traitement standard des gens reconnus coupables de trahison contre l'État en Zunie ou au Royaume-Uni. La torture d’Obama à la prison de Guantánamo n’est qu’un exemple du double standard de Washington.


          D’après l’exposé aseptisé politiquement correct de Wikipedia, « Yukos Oil Company était une compagnie pétrolière de Russie qui, jusqu'en 2003, était contrôlée par l'oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski... Khodorkovski a été condamné et envoyé en prison... En 2000-2003, Ioukos était l’une des plus grandes et des plus prospères entreprises russes. En 2003, suite à un redressement fiscal, le gouvernement russe a présenté à Ioukos une série de créances fiscales s'élevant à 27 milliards de dollars. Comme en même temps les actifs de Ioukos étaient gelés par le gouvernement, la compagnie n'était pas en mesure de payer ces exigences fiscales. Le 1er août 2006, un tribunal russe a déclaré la faillite de Ioukos. La plupart des actifs de Ioukos ont été soldés à bas prix à des compagnies pétrolières appartenant au gouvernement russe. Le Conseil parlementaire de l'Europe a condamné l’opération russe contre Ioukos et ses propriétaires comme étant fabriquée pour des raisons politiques et une violation des droits de l'homme. »



    Avant son arrestation en 2003 Khodorkovsky (sur la photo avec le premier président russe, Boris Eltsine) a financé plusieurs partis russes, dont le Parti communiste, en concurrence les uns avec les autres.


          Pourtant, en creusant un peu plus, nous trouvons une affaire assez différente. En octobre 2003, au moment où il sortait de son avion privé en Sibérie, Khodorkovski a fut arrêté. Comme l’indique à juste titre Wikipedia, il a été arrêté pour délit fiscal. Ce que Wikipedia ne dit pas, c'est qu'au jeune âge de 40 ans, avec 15 milliards de dollars d’avoirs grâce à l'acquisition frauduleuse de biens de l'État à l’ère de non-droit d’Eltsine, il devint l’homme le plus riche de Russie. Lors d’une vente aux enchères tenue par sa propre banque, Khodorkovski versa 309 millions de dollars pour Ioukos. En 2003, sûrement pas grâce à une gestion géniale de Khodorkovsky, la valeur de la même compagnie a été évaluée à 45 milliards de dollars.


          En 1998, Khodorkovski fut laissé en liberté dans une affaire zunienne où il fut accusé d'aide au blanchiment de 10 milliards de dollars avec sa propre banque et la Banque de New York. Il apparut qu’il avait des amis très influents en Zunie. Edmund Safra, patron à l’époque de Republic National Bank of New York, fut assassiné quelques mois plus tard dans son appartement de Monaco par, à ce qu’on dit, des membres d'une prétendue « mafia russe » qu'il avait escroqué lors d’une magouille de blanchiment d’argent de la drogue.


          Seulement, il y avait autre chose. Khodorkovski s’était fait des relations impressionnantes à l'Ouest. Avec ses nouveaux milliards, volés en réalité au peuple russe, il se fit quelques amis puissants. Sur le modèle de l’Open Society du milliardaire zunien George Soros, il créa une fondation appelée l'Open Russia Foundation. Il invita deux Occidentaux puissants à son conseil d’administration : Henry Kissinger et Jacob Lord Rothschild. Puis se mit à développer des liens avec certains des cercles les plus puissants de Washington, où il fut nommé à la commission consultative de la firme secrète de financement par capitaux propres, Carlyle Group, dans laquelle il assistait aux réunions du conseil d’administration avec des collègues conseillers comme George HW Bush et James Baker III.


          Néanmoins, le crime concret qui fit atterrir Khodorkovski derrière les barreaux en Russie, fut le fait que, appuyé par la Zunie, il était en train de monter un coup d'État pour s’emparer de la présidence russe dans les élections prévues pour 2004 à la Douma. Khodorkovski était en train d'utiliser son énorme fortune pour acheter assez de sièges à la Douma pour les prochaines élections afin de pouvoir changer les lois russes concernant la propriété du pétrole dans le sol et, de la même façon, des pipelines d’acheminement. Il projetait par-dessus le marché d’affronter directement Poutine et de devenir le président russe. Dans le cadre d’âpres négociations, ayant arraché aux fameux riches oligarques de Russie l’accord leur permettant de garder leurs richesses à condition qu'ils en rapatrient une partie en Russie et ne s'ingèrent pas dans la politique intérieure russe grâce à leur fortune, Vladimir Poutine obtint leur soutien tacite. Tout comme M. Khodorkovski à l'époque, la plupart des oligarques furent d’accords. Ils s’en tenaient à rester des hommes d'affaires établis en Russie. Ce que ne fit pas Khodorkovski.


          De surcroît, au moment de son arrestation, par l'intermédiaire de son ami de Carlyle, George HW Bush, père de George W. Bush, président à l’époque, Khodorkovski était en train de négocier la vente de 40% de Ioukos, soit à l’ancienne compagnie de Condi Rice, Chevron, soit à ExxonMobil, dans une manœuvre qui aurait asséné un coup fatal au seul atout resté à la Russie et servant à Poutine pour reconstruire l'économie russe en capilotade : le pétrole et son exportation vers l’Ouest contre des dollars, via des pipelines appartenant à l'État. Au cours des poursuites judiciaires ultérieures de l’État russe contre Ioukos, il apparut que Khodorkovski avait aussi secrètement conclu avec Lord Rothschild de Londres un accord, pas uniquement pour soutenir la culture russe par l'intermédiaire de l’Open Russia Foundation de Khodorkovski. Dans l’éventualité de son arrestation (Khodorkovski savait à l’évidence qu'il jouait un jeu à haut risque en tentant de fomenter un coup d'État contre Poutine), 40% de sa part d’actions de Ioukos passeraient dans les mains de Lord Rothschild.


          Les larmes de crocodile d’Hillary Clinton et de Barack Obama pour les violations des droits de l'homme à l’égard de Khodorkovsky cachent un dessein non avoué beaucoup plus secret. Washington s’est servi de ce Russe pour tenter de parachever son dessein de destruction totale de la seule puissance restant sur Terre dotée d’une force de frappe militaire suffisante pour poser des problèmes à la stratégie de Full Spectrum Dominance du Pentagone, au contrôle de la planète entière. Vues sous cet angle les douces paroles pipées sur les « droits de l'homme » prennent un sens très différent.



          F. William Engdahl est l’auteur de plusieurs ouvrages dont deux sont sortis en français : OGM : Semences de destruction : L’arme de la faim et Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain. Il est joignable par son site, www.engdahl.oilgeopolitics.net.



    Original : www.bollyn.com/the-real-crime-of-m-khodorkovsky-2
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

     

    Paru sur www.alterinfo.net http://www.alterinfo.net/Le-vrai-crime-de-Mikhail-Khodorkovsky_a57541.html


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